Finalement, au sujet de la saga concernant Gilles Duceppe, Le Devoir annonce que « Duceppe aurait suivi les règles », que les « budgets de la Chambre des communes attribués aux chefs élus peuvent servir au financement d’activités partisanes ». Serait-ce ce qui va sonner le retour en politique de l’ancien chef du Bloc?
Aussi, le paranoïaque que je suis a eu la surprise de se sentir un peu visé par un billet de blogue de Vincent Marissal qui défend son employeur (Gesca), que plusieurs soupçonnent d’avoir « sorti l’artillerie lourde pour torpiller Gilles Duceppe ». Pour ne pas se poser sérieusement la question, il fallait déjà croire profondément que les Desmarais, fédéralistes, n’ont aucun désir de profiter de l’immense pouvoir que leur octroient leurs médias, même un peu. Et donc, Marissal renvoie la balle du côté de l’« interne », vraisemblablement le clan Marois, possibilité que soulevait hier Pierre Cloutier dans la tribune libre de Vigile :
La question reste entière et il n’est pas certain qu’il y aura un jour une réponse claire à cette question. Mais une chose est certaine pour moi : après avoir lu et relu le billet de Marissal, je ne trouve aucun argument solide qui pourrait laver les soupçons. C’est bien beau parler de « théorie du complot » et de dire que ses « adeptes ont visiblement beaucoup de temps libres et une imagination débordante », mais la question qu’il répète (« Qui a coulé des informations embarrassantes pour Gilles Duceppe? ») ne saurait à elle seule écarter ses patrons par le simple fait de la formuler! Coudonc, se prend-il pour Messmer en pensant nous hypnotiser par le simple pouvoir de sa plume?
Aussi, à la suite d’un tweet où il publicise son billet « coup de poing », Vincent Marissal s’est fait remettre sur le nez par Josée Boileau, la rédactrice en chef du journal Le Devoir, que La Presse n’a pas vérifié les règles de la Chambre des communes avant de sortir sa nouvelle concernant le supposé manquement de Duceppe. Ce à quoi il lui a répondu :
Et v’lan! dans les dents :
Au moment de publier, il n’a pas répondu…